Tous les secteurs d’activité sont concernés
La fraude documentaire recouvre diverses pratiques : contrefaçon, falsification, usage frauduleux, ou encore obtention frauduleuse d’un document. Aucun processus métier n’est épargné : ces actes de fraude se rencontrent aussi bien dans les services s’adressant aux particuliers que dans ceux destinés aux professionnels. Entreprises privées ou publiques : mettre en place l’automatisation de contrôles documentaires systématiques, devient essentiel, notamment dans les secteurs de la banque et de l’assurance, soumis à des obligations strictes en matière de KYC (« Know Your Customer »).
« Le contrôle documentaire consiste à vérifier l’authenticité et la cohérence d’un ou de plusieurs documents et de leurs données. Par des solutions techniques et/ou humaines, il s’agit de lever un à un les doutes qui pourraient exister lors de la réception d’une pièce justificative : carte d’identité, passeport, justificatif de domicile, extrait KBIS, avis d’imposition, etc. », explique Jean-Christian Valette, Directeur Marketing du marché banques chez Tessi.
Si l’automatisation des contrôles documentaires s’avère structurante dans le secteur de la banque-assurance, elle gagne également du terrain au sein d’activités ayant démarré plus tardivement la digitalisation de leurs parcours et dossiers clients. « L’habitat, l’immobilier, la santé, les jeux en ligne ou les services publics, par exemple, peuvent largement bénéficier de la mise en œuvre de contrôles documentaires automatisés portant sur les justificatifs d’identité, de domicile ou de revenus dont ils sont destinataires », ajoute le Directeur Marketing du marché banques.
Automatiser le contrôle documentaire : quels sont les enjeux ?
Un premier enjeu d’importance du contrôle documentaire est sa dématérialisation. L’essor des services à distance impose désormais aux entreprises une optimisation de leurs processus de contrôle, qui passe par la digitalisation. « Les bénéfices de l’emploi de technologies dédiées à l’automatisation des contrôles de pièces justificatives ne sont pas négligeables : ces solutions permettent, non seulement de réduire drastiquement la charge opérationnelle des entreprises, mais aussi d’améliorer l’expérience client au sein des différents parcours », affirme Jean-Christian Valette.
Par ailleurs, la fraude documentaire n’a jamais été aussi présente dans les organisations. Une montée en puissance qui se serait traduite par un coût de 200 milliards de dollars à l’échelle mondiale pour l’année 2021[1]. Pour Jean-Christian Valette, « il est devenu capital de mettre en place des processus de vérification documentaire automatisés et surtout évolutifs afin de lutter efficacement contre la fraude et les fraudeurs qui redoublent d’efforts et d’inventivité, en faisant usage de technologies de pointe. » Le deuxième enjeu consiste ainsi à limiter le risque et le coût induits par la fraude documentaire.
Pour les banques et les sociétés d’assurance, il s’agit d’industrialiser les processus de conformité réglementaires des dossiers clients, concernant le KYC notamment, sous peine de se voir infliger de lourdes amendes et de voir sa réputation entachée.
Automatiser le contrôle documentaire a donc à la fois pour objectif de lutter contre la fraude et de s’inscrire dans l’élan de transformation numérique des entreprises. Sur ces deux sujets, des marges de progrès existent. Selon une étude de l’institut Markess by Exaegis réalisée avec Tessi, seules 38 % des banques considèreraient la digitalisation de leurs processus d’instruction des dossiers comme satisfaisante. Par ailleurs, 20 % des banques seulement auraient adopté la détection automatique de fraudes au sein de leur process KYC.
Mêler technologies de pointe et intervention humaine
« Afin de garantir la conformité documentaire au sein de son entreprise, il est recommandé d’utiliser une solution de vérification automatisée et digitalisée comme Tessi SMARTCONTROL. Grâce à des technologies fondées sur l’intelligence artificielle (IA), l’authenticité d’un document d’une part et la cohérence des données inter-documents au sein d’un dossier d’autre part, peuvent être établies. Si nécessaire, en cas de parcours multicanal ou pour permettre un contrôle sur 100 % des flux – y compris les rejets, ces contrôles automatisés peuvent être complétés par un traitement humain, précise le Directeur Marketing du marché banques. « Mais le meilleur contrôle documentaire est… de ne plus avoir à contrôler le document ! ». C’est pourquoi des alternatives complémentaires, qui garantissent nativement l’authenticité d’un document ou des données clients peuvent être mises en place : solution 2D-DOC, services d’open data, blockchain… Autant de technologies que Tessi intègre à son offre.
L’objectif : fournir un véritable « hub de services » pour l’automatisation des contrôles documentaires en rapport avec le degré de conformité ou de risques à gérer.
Vous êtes impactés par la fraude documentaire ?
[1] https://www.archimag.com/demat-cloud/2022/05/04/philippe-sanchis-fntc-revolution-annonce-secteur-kyc-confiance-numerique